4H. Le réveil sonne. J'immerge lentement et difficilement comme le couche-tard que je suis. Je n'ai dormi que trois heures. J'étais bien trop excité pour me coucher plus tôt. Il est l'heure de se préparer pour se rendre à Paris avec un ami. Je ne prends pas la peine d'avaler quelquechose, il est trop tôt pour manger. Je fais ma toilette et j'enfile mes habits délicatement rangés la veille. Je me rends à la gare où je dois attendre le bus.
5H42. Dans ma ville qui n'est jamais bien animé ne bouge aucune âme, aucune lumière. Le bus arrive, pointage rapide et c'est le départ. Un trajet de quatre heures et nous voilà Place de la Concorde sous un beau soleil. Je fixe mentalement cette endroit afin de savoir où le bus nous attendra. Click Click ! Les premières photos de la journée devant l'obelisque sont prise. Nous y restons deux minutes et nous voilà partis pour le labyrinthe métropolitain. Dans les métros, il y a toutes sortes de gens. Quelqu'un est même déguiser en Superman et pourtant il passe inaperçu aux yeux de tout le monde. Dans ma ville, il y a longtemps qu'une masse de gens se serait approcher pour voir de quoi il s'agit. Personne que nous le regarde. C'est peut être un aperçu du ressenti de vivre dans cette ville, quoi que l'on peut y faire, personne ne se rappellera de vous. Ce sentiment n'existe pas dans une ville comme la mienne. Les réputations se font et se défont à chaque fois que quelqu'un fait parler de lui. Il ne faut pas attendre jamais longtemps avant que le monde sache ce qu'il en est de vos dernières frasques.
Nous arrivons à Montparnasse afin de monter en haut de la Tour. J'y étais déjà monté il y a 15 ans. Je voulais faire découvrir ça à mon ami. Une demi heure d'attente et 7 euros de moins, nous voilà sur le toit. Deuxième série de photo. La vue est fantastique et le ciel bleu qui nous accompagne rends les choses plus belle. Nous y restons quelques minutes et puis il est dèjà l'heure de manger. Nous achetons des sandwitchs et nous partons direction Montmartre.
En sortant du métro, il nous faut grimper la butte jusqu'au sacré coeur. Bien qu'etant déjà venu, je me souvenais plus de la montée si éprouvante qu'elle fut. La foule est partout. Je n'ai vu que des touristes tout au long de la journée. Beaucoup d'allemands, des anglais, des neerlandais. La place où se trouve les artistes étaient noir de monde. Dans mon souvenir, il y avait plus de place pour se ballader. De nos jours, tout le monde se marche dessus. Ce monde gâche un peu le plaisir. Photos devant le sacré-coeur et nous repartons vers Saint Michel.
Saint Michel, Chatelet, opèra, ces trois endroits que nous avons empruntés etaient tout aussi rempli que Montmatre. Le bruit de la circulation, le bruit des touristes et le mélange linguistrique nous offrait un bordel comme seul Paris peut nous offrir. La journée passa vite et nous sommes repartis dans notre ville bien terne mais nous avons le moral remonter à fond après cette journée.
1 commentaire:
ah oui bin au mois de mai Ca grouille de touristes... Faut venir en Septembre, y'en a un peu moins. Ou en plein hiver, mais bontute les pèle après.
Tu sais un mec en superman dans le métro ça fait presque parti du lot quotidien, t'as toujours des mecs pour faire des choses saugrenues dans le métro.
Des mecs déguisés en nana (pour rigoler, mais ya aussi des travelos des fois), du bizutage en veux-tu en voilà en septembre-octobre, des gens qui vont à des matchs de foot la gueule peinte de toutes les couleurs, d'autres qui vont à des festivals divers et variés...
C'est amusant de voir le point de vu d'un "non parisien" =) (si je dis provincial on va me lyncher après).
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